Il vit généralement en troupeau, mais quelques individus, dont il se dit alors qu’ils sont très dangereux, préfèrent la solitude ici l’éléphant est chassé depuis l’éternité, pour ses défenses. Dès les premières dominations persiques, ces merveilles en ivoire firent l’objet d’un trafic incroyable, permettant de réaliser toutes sortes d’objets sculptés, de bijoux, et s’échangeant des fortunes dans les ports d’Inde et de la Péninsule arabique.
Plus tard ; les Européens arrivèrent aussi pour piller ces trésors naturels, jusqu’à ce que la chasse devienne un peu plus réglementée. La vente d’ivoire est interdite officiellement et internationalement depuis 1990.
Si la plupart des éléphants vivent des jours heureux dans les nombreuses réserves animalières, il est dans le pays, d’autres sites qui accueillent encore aujourd’hui des chasseurs venus du monde entier, traquer les cinq five, dont l’éléphant.
C’est le cas par exemple des régions de Masaïland et du parc National du Selous, qui organisent grâce à quelques voyagistes spécialisés dans le créneau, de juteuses expéditions qui aboutissent quasiment toujours à l’abattage des espèces croisées dans la mesure des autorisations en vigueur.
Ce processus déjà peu reluisant, mais encadré est accompagné de l’action récurrente des braconniers qui continuent de massacrer les éléphants, à tel point que les ONG de défense des animaux ont du tirer la sonnette d’alarme. En effet, la quantité d’éléphants en Tanzanie a diminué de 60 % en peu d’années, et le gouvernement local tente de faire de son mieux, pour contrer ce phénomène quasi ancestral dans la région.
Les braconniers interpellés sont jugés et emprisonnés pour délit, mais ils sont toujours aussi nombreux à courir la savane, pour alimenter, la demande croissante de la Chine en ivoire.
Le pays essaie de s’ériger en exemple pour un fléau qui concerne l’ensemble de l’est africain, doté d’une richesse animalière jadis si prolifique. Les informations les plus alarmistes circulent et les incidents se multiplient sur le terrain et même au sein des parcs nationaux. Les gardes nationaux sont même autorisés à tirer sur les braconniers qui opèrent en bandes organisées.
Il se dit que 30 éléphants sont tués par jour en Tanzanie malgré tous les efforts déployés.
Les visiteurs viennent pourtant nombreux chaque année ici pour se réjouir d’observer les éléphants et les autres espèces animales qui s’épanouissent dans la région. Ils peuvent les approcher de près dans les parcs du Serengeti, le plus populaire, mais aussi au Tarangire, à l’Arusha, au Mikumi, au Mkomasi, au Ruha. Passer de longues heures à les voir déambuler dans les hautes herbes de la savane, ou s’ébrouer auprès des cours d’eau est un véritable ravissement.
Les éléphants, débonnaires de nature, se donnent ainsi en spectacle à toutes les heures de la journée, pour le plus grand bonheur des touristes qui paient souvent des fortunes pour cette ultime expérience dans le monde sauvage. La Tanzanie se doit de mettre tout en œuvre pour sauvegarder son patrimoine animalier exceptionnel, dont font partie les éléphants.
