En Tanzanie, il en fut recensé quelques 30.000, pour un nombre total en Afrique d’environ 150.000 individus. Avec une espérance de vie de 30 ans, la population de girafes a pourtant grandement diminué depuis les années 1990 où elles étaient plus d’un million.
Son seul prédateur à part l’homme est le lion, mais le fait qu’elle dorme debout la protège énormément, et il s’attaque souvent à de plus petites espèces. Elle est surtout vulnérable lorsqu’elle est encore jeune, à l’état de girafon. Elle fut chassée de tout temps par l’homme pour sa viande et sa peau.
Si les tribus se contentaient de les tuer pour s’alimenter, lorsque les peuples du golfe persique s’installèrent ici, ils se lancèrent également dans le commerce des peaux. Un négoce qui ne fit qu’augmenter lorsque ce fut au tour des Européens d’investir les lieux et de s’y livrer à des trafics en tout genre. Aujourd’hui, alors que des tentatives ont été faites pour réguler ces pratiques barbares, l’extermination des girafes continue malgré tout.
Les braconniers sont encore très présents et des chasses spéciales sont même organisées par des tours opérators spécialisés, sur le sol tanzanien. Des méthodes qui révoltent les organismes de défense des animaux, tandis que le gouvernement tente de faire face à la recrudescence du trafic.
Même si elle est craintive, la girafe est tout sauf agressive, et ne dispose d’absolument aucun moyen pour se défendre. Sa chasse est activement dénoncée tant cet animal est emblématique d’une certaine non-violence même à l’état le plus sauvage qu’il soit. Elle paie cher depuis toujours sa stature hors norme et sa beauté.
Sur les pentes du Kilimandjaro vit une autre espèce de girafe moins connue, la girafe Masaï qui possède sur tout le corps des taches en forme de feuillage et dont la queue se termine par une longue touffe de poils noirs.
Les girafes évoluent tranquillement dans les parcs nationaux de la Tanzanie. Il est donc aisé de les observer au Serengeti, au Tarangire, à l’Arusha, au Mikumi, au Mkomasi, au Ruha. Leur allure impressionne toujours, et les touristes aiment à les approcher au plus près ou passer de longues heures à étudier leur grâce et leurs mouvements toujours très élégants.
Une rarissime girafe blanche a été observée en 2016 dans le parc Tarangire. Elle doit sa différence à une maladie de peau, et a été longuement étudiée par les scientifiques, et prénommée Omo. Il arrive ainsi parfois de rencontrer des espèces animales albinos tout à fait étranges. Dans le cas de cette girafe, elle enchante véritablement les touristes qui se pressent ici pour l’apercevoir.
La nature tanzanienne, l’une des plus belles de l’Afrique de l’Est, a permis à toute une faune magnifique de s’épanouir ici.
Les girafes en sont les plus exceptionnelles créatures. Il n’est ainsi rien de plus magique que de les voir traverser la savane de leur démarche altière, pour aller se pencher, les pattes en diagonale, devant quelque cours d’eau afin de s’abreuver.
Un animal gracieux, à préserver absolument.