La farine est jetée précautionneusement dans de l’eau brulante et salée, que l’on ne cesse de tourner jusqu’à obtention d’une pâte de la consistance d’une pomme de terre bien cuite, mais tout de même un peu élastique. Ce nom swahili Ugali signifie d’ailleurs « bouillie ».
Elle est ensuite servie avec la plupart des autres plats comme un accompagnement. Elle peut être façonnée en boulettes de tailles variées ou plutôt comme une purée, en monticule à côté d’un ragoût ou d’une viande juteuse mijotée avec de la tomate et des oignons.
Elle a la consistance d’une semoule de couleur très blanche.
Les pays d’Afrique de l’Ouest ont une préparation identique à base de mil mais qui est un peu plus brune ? Se mangeant à la main, l’ugali sert aussi à saucer les plats, et à savourer les autres mets de la table, emprisonnant dans sa texture tout ce dans quoi on la plonge.
Elle est la plus traditionnelle des recettes et celle qui correspond le plus à la manière de se nourrir des Tanzaniens. La technique consiste à y appuyer sur le dessus avec le pouce pour créer un petit creux, que l’on garnira d’un peu du contenu du plat dans lequel on la trempe avant de la déguster.
Tout un art tant dans l’assiette que dans la dextérité à manger.
Ingrédients / pour 8 personnes
Étapes
Source : http://www.afrik-cuisine.com/recettes/ugali